Q : Depuis que vous avez pris vos fonctions en identitovigilance, vous avez ressenti le besoin d’être accompagnées ?
R : Tout à fait. Dans le cadre de l’arrivée de l’INS, on a été un peu inquiets donc on a très rapidement demandé au GRIVES de nous accompagner afin de mettre en place ce processus. On a eu une visite, différentes réunions en webinaires lors desquelles on a pu échanger sur nos inquiétudes et un audit qui nous a listé tout ce que nous devions mettre en place afin de mettre le plus rapidement possible ce processus en route.
Q : Et tout cet accompagnement, qu’est-ce qu’il vous a apporté ? Quelle a été la plus-value pour la mise en place de toute l’organisation ou la révision de l’organisation de l’identitovigilance compte tenu de l’arrivée de l’INS ?
R : Cela nous a permis de réfléchir déjà sur notre mode d’organisation avant cette arrivée là, de faire le point sur nos ressources qu’il fallait mettre en oeuvre. Nous avons utilisé des fiches comme base de travail, nous avons eu accès à toutes les dernières recommandations, nous avons eu lors des visites sur place des exemples de traitements des discordances, des conseils sur la façon dont on pouvait éventuellement voir les choses, et procéder dans ce fonctionnement.
Q : Qu’est-ce que vous auriez souhaité de complémentaire et qu’on ne vous a pas apporté, est-ce que vous auriez d’autres besoins, des suggestions d’amélioration ?
R : Je ne sais pas si c’est quelque chose de faisable, mais c’est difficile d’avoir une visibilité sur la charge de travail qui nous attend par la suite. Avec la mise en place de la nouvelle organisation et lorsque, dans le cas du GHT, on aura des échanges au niveau des identités, il va falloir assumer une certaine charge de travail pour traiter les discordances. C’est difficile de se projeter et c’est difficile de quantifier ce que ça va engendrer et combien de temps ça va nous prendre. Un autre point est, si possible, d’avoir des fiches pratiques avec les recommandations officielles, des fiches opposables sur la conduite à tenir sur le traitement des discordances afin d’alimenter notre procédure de qualification INS. Ce serait très bénéfique d’organiser des rencontres avec les différents établissements, entre le personnel des bureaux des entrées pour échanger sur des cas pratiques, concrets, entre les personnes qui sont sur le terrain et qui sont confrontées directement aux cas d’identitovigilance, des référents, des responsables. Ce serait intéressant car tout le monde est confronté aux mêmes problèmes.
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